fantastique femme film actrice vie homme amour mort voyage chez fond histoire livre prénom france fille monde société animal sport sourire
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Critiques de films en salle (2014) (169)
· Critiques de films en salle (2015) (67)
· Critique films (15)
· Critiques de film en salle (2017) (9)
· Rétrospective : Indiana Jones (5)
· Rétrospective : Batman (9)
· Rétrospective : Saw (9)
· Rétrospective : Le seigneur des anneaux (4)
· La série du mois (7)
· Rétrospective : Harry Potter (9)
ne pas suivre c'est une escroquerie
Par Anonyme, le 01.12.2021
temoignage vrai de retour affectif whatsapp:00229 99772440
bonjour
je vais être brève av
Par Rochard Louise, le 11.04.2021
recette pour rendre un homme fou amoureux (ou une femme folle amoureuse) whatsapp :0022999772440
Par francoise LEBRUN, le 11.04.2021
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 10.05.2017
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 13.04.2017
· Critique : Les Vacances Du Petit Nicolas
· Critique : Le Labyrinthe
· Critique : Fury
· Critique : Lucy
· Critique : Terminator Genisys (sortie le 1er juillet)
· Critique : Sous les jupes des filles
· Critique : Qu'est ce qu'on a fait au bon dieu ?
· Critique : Duo d'escrocs
· Critique : On A Marché Sur Bangkok
· Critique : Pompéi
· Critique: Papy Fait de la Résistance
· Critique : Batman et Robin
· Critique : Under The Skin
· Critique : Mommy
· Conclusion : Le seigneur des anneaux
Date de création : 14.01.2014
Dernière mise à jour :
27.04.2017
408 articles
En avril 2001, Aronofsky entame des négociations avec Warner Bros et Village Roadshow pour réaliser un film de science-fiction, avec Brad Pitt dans le rôle principal. En juin 2001, l'actrice Cate Blanchett est annoncée comme faisant partie du casting. Aronofsky souhaite garder le nom du film secret, il le nomme donc provisoirement The Last Man. La production est finalement reportée à octobre 2002 car Cate Blanchett est censé accoucher en décembre 2001. Le film est maintenant officiellement nommé The Fountain, il a un budget de 70 millions de dollars, co-financé par Warner Bros et New Regency, qui remplace Village Roadshow. Brad Pitt quitte finalement le projet sept semaines avant le premier jour de tournage, stoppant net la production. En février 2004, Warner Bros relance le projet mais cette fois-ci avec un budget de 35 millions de dollars, et avec Hugh Jackman dans le rôle principal. En août, l'actrice Rachel Weisz, à ce moment, la femme d'Aronofsky, est choisie pour remplacer Cate Blanchett. Le film sort finalement le 22 novembre 2006, la veille des vacances de Thanksgiving.En fin de compte, The Fountain aura rapporté 15 978 422 dollars au box-office mondial.
The Fountain (2006)
Réalisation : Darren Aronofsky
Scénario : Ari Handel
Darren Aronofsky
Acteurs/Actrices : Hugh Jackman
Rachel Weisz
Ellen Burstyn
Mark Magolis
Résumé :The Fountain raconte le combat à travers les âges d'un homme pour sauver la femme qu'il aime.
Espagne, XVIe siècle. Le conquistador Tomas part en quête de la légendaire Fontaine de jouvence, censée offrir l'immortalité.
Aujourd'hui. Un scientifique nommé Tommy Creo cherche désespérément le traitement capable de guérir le cancer qui ronge son épouse, Izzi.
Au XXVIe siècle, Tom, un astronaute, voyage à travers l'espace et prend peu à peu conscience des mystères qui le hantent depuis un millénaire.
Les trois histoires convergent vers une seule et même vérité, quand les Thomas des trois époques - le guerrier, le scientifique et l'explorateur - parviennent enfin à trouver la paix face à la vie, l'amour, la mort et la renaissance.
Critique : The Fountain" de Daren Arononfsky est typiquement le genre de film qui me convainc dans mon opinion que l'appréciation d'un film est finalement modulable selon notre évolution. Concrètement on peut toujours considérer qu'un film a les mêmes défauts que la première fois qu'on l'a vu, mais finalement mieux déceler les qualités et ainsi ces dernières pèsent dans notre jugement final. C'est un peu ce qui m'est arrivé avec ce film. Chiant allègrement dessus après un premier visionnage peu concluant, considérant que ce film noyait un bon propos sous une forme par là trop alambiquée, je dois admettre que maintenant ce défaut me gêne nettement moins. En effet j'apprécie d'autant plus les qualités de ce long métrage qui bien qu'imparfait demeure très intéressant. Tout d'abord évoquons ce qui m'a gêné la première fois et ce que je considère comme étant un défaut majeur du film. Il est clair qu'Aronofsky a un problème évident dans son style : pour une raison qui m'est inconnue, il a tendance à rendre compliqué ce qui est pourtant simple. Car clairement, "The Fountain" n'est pas un film difficile à comprendre une fois que l'on a saisi la structure de cette œuvre et surtout sa logique. Quant au propos, chacun demeure libre d'avoir sa propre "grille de lecture". Le soucis étant qu'à force d'effets de style un peu vains, Aronofsky fini par noyer la narration ce qui contribue à donner cette impression d'une œuvre faussement compliquée. Un exemple tout bête mais symptomatique : l'opération du début. En effet on découvre que le personnage de Hugh Jackman dans le temps présent se doit d'accomplir une intervention sur un patient.
On appelle ce dernier par son prénom, on nous parle d'euthanasie, mais jamais on ne nous montre le patient cachant ainsi un mystère peu passionnant à savoir qu'il s'agit d'un singe employé comme Cobaye car Jackman mène des recherches sur le cancer. Et clairement, créer un "mystère" autour de ça est complètement ridicule dans le sens où... bah on le sait déjà que le personnage de Jackman est un scientifique et ce pour peu que l'on lise le synopsis. Et c'est d'autant plus stupide que cela contribue à donner l'impression que ce film tourne par moment autour du pot. Bien sur j'ai pris l'exemple le plus con et surtout le moins "important" mais encore une fois ça démontre assez bien une tendance à se compliquer la vie quand on peut faire simple chez Aronofsky. Autre regret quant au film : son climax final carrément expéditif. Bon sang que ça en est presque mauvais. Alors attention, c'est loin d'être horrible, mais l'accélération du montage qui devient ainsi frénétique est clairement mal passé et ce même en le revoyant. Voir pire, ça me gêne encore plus vu que ce que j'ai apprécié dans ce film c'est son rythme globalement posé. Et là d'un coup, une accélération qui créé une rupture totale et nous plonge dans la confusion. Et merde, désolé mais je pense que ce film méritait une fin qui prenne davantage son temps pour creuser ses thèmes qui demeurent passionnants. Car oui là je vais parler de ce qui m'a plu, à savoir le propos. Réflexion sur la mort, le film en devient une sur la vie pour le coup. L'histoire centrale est vraiment touchante et magnifiquement portée par la prestation de Hugh Jackman que j'ai vraiment trouvé excellent pour le coup. Mais pour en revenir sur le fond du film, je n'irais pas ici vous balancer ma "théorie" sur comment je l'ai perçu, juste que je pense que finalement c'est un point de vue très personnel mais vivement encouragé par les "pistes" lancées par le long métrage. En clair je trouve vraiment que c'est une oeuvre sur laquelle il est intéressant de se pencher sur son fond car oui ce film en a un. Mais le fond c'est bien, mais ça reste subjectif. Par contre la réussite formelle d'une oeuvre là c'est plus facilement appréciable et ce qu'importe comment l'on a perçu le film. Et si j'ai dis plus haut que Aronofsky a une tendance à se compliquer quand il peut faire simple, il faut quand même reconnaitre que le garçon reste doué avec une caméra et qu'il livre des plans somptueux. Et le tout est accompagné par une BO de malade mental signée par Clint Mansell et Mogwaï. Mais bon il est temps de conclure surtout parce que je suis en manque d'inspiration. En définitive The Fountain est un film sur lequel je pense m'être trompé à ma première vision et qui maintenant m'apparait comme étant un excellent film bien que non exempt de défauts assez gênants.
En janvier 2008, il commence le tournage de The Wrestler ; bien que Nicolas Cage ait un temps été envisagé pour le rôle principal, c'est finalement Mickey Rourke qui est choisi par Aronofsky. Ce film marque ainsi le retour de Mickey Rourke, après plusieurs années passées loin des écrans de cinéma. The Wrestler sort le 17 décembre 2008 aux États-Unis et le 18 février 2009 en France. Le film reçoit un très bon accueil par la critique, remportant plusieurs récompenses dont le Lion d'or à la Mostra de Venise. Le film a également reçu deux nominations aux Oscars : Meilleur actrice dans un second rôle et Meilleur acteur.
The Wrestler (2008)
Réalisation : Darren Aronofsky
Scénario : Robert D. Siegel
Acteurs/Actrices : Mickey Rourke
Marisa Tomei
Evan Rachel Wood
Judah Friedlander
Synopsis :A la fin des années 80, Randy Robinson, dit The Ram ("Le Bélier"), était une star du catch. Vingt ans plus tard, il ne se produit plus que dans des salles de gym de lycées ou des maisons de quartier... Brouillé avec sa fille, il est incapable d'entretenir une relation durable avec quiconque : il ne vit que pour le plaisir du spectacle et l'adoration de ses fans.
Mais lorsqu'il est foudroyé par une crise cardiaque au beau milieu d'un match, son médecin lui ordonne d'abandonner le catch : un autre combat pourrait lui être fatal. Contraint de se ranger, il tente de renouer avec sa fille et, dans le même temps, entame une liaison avec une strip-teaseuse vieillissante. Pourtant, son goût du spectacle et sa passion pour le catch risquent bien de reprendre le dessus et de le propulser de nouveau sur le ring...
Critique : Darren Aronofsky offre l’opportunité dorée à Mickey Rourke de sortir de l’ombre le temps de briller dans le costume tout trouvé d’une star du catch US sur le retour. Accro aux anti-inflammatoire et aux amphètes, seul au monde, les articulations endommagées, Randy, dit le bélier, continue d’écumer les salles de sport, les foires populaires en jouant sur la prestance de sa carrière révolue. Alors que la santé leur assène un avertissement pour le moins sévère, Randy se remet en question. Mais la vie en dehors du ring est-elle plus accommodante? The Wrestler dresse un tableau pessimiste du star-système, du rêve américain alors que les meilleurs moments ont été vécus et qu’il s’agit de revenir sur terre, de dresser un bilan. Mickey Rourke offre ici une prestation de tout premier choix, impressionnant autant physiquement que psychiquement, jouant le rôle de sa carrière, un miroir à son parcours d’acteur, glorieux il fût un temps et maintenant délaissé des plateaux. L’acteur impose son naturel, son expérience pour faire du bélier un personnage attachant, mais aussi un homme que le remord blesse continuellement. S’efforçant de vivre en dehors des salles de show, le géant catcheur prend le chemin de l’amour, de la réconciliation, en somme de la rédemption. Mais pourra t-il parvenir à reconquérir ce qu’il avait délaissé en vue de devenir la star qu’il fût? Amouraché à une strip-teaseuse, formidable Marisa Tomei, et en quête de retrouver sa fille délaissée, touchante Evan Rachel Wood, le catcheur vieillissant ne sera pas épargné, un pontage cardiaque au CV. Aronofsky, dans une manœuvre très intimiste, tente de donner un sens à la vie d’un animal de foire, une célébrité passée qui recherche un nouveau sens à sa vie. Si le film peut paraître passablement léger, petit drame nuancé, il n’en n’est pas un récit très touchant sur l’Amérique des inconnus. Quoi de plus difficile que l’anonymat alors que la société vend du rêve? C’est simple, passer de la célébrité à l’anonymat. Forcé de souffrir pour survivre, incapable d’être quelqu’un d’autre que le bélier, Randy est autant admirer du public qu’il est moquer. On l’aime sur le ring, on l’aime en collants kitsch, mais l’on se moque de lui dans la vraie vie, l’on attend de lui qu’il en prenne plein la gueule. Là encore, le cinéaste parvient parfaitement à retranscrire le drame intérieur qui ronge son personnage principal, un combat intérieur que l’on retrouve chez la femme du cabaret, danseuse affriolante mère de famille et sans doute trop vieille pour son activité. L’Amérique n’est pas ici un eldorado mais bel et bien un enfer pour les exclus, pour ceux qui ont déjà profité de la gloire. Mickey Rourke, une gueule amochée par la médecine et l’esprit torturé par des années de consommation de drogues, est le reflet parfait d’un homme battu, s’étant battu lui-même. Un film, de ce fait, très oser, une sorte de confession pour l’acteur et le moyen idéal pour son réalisateur de perpétuer son nom. Acclamé à Venise, The Westler, drame intimiste et touchant, préfigure du chef d’œuvre qui suivra, Black Swan. Sans oublier la magnifique chanson que nous gratifie (après "Street Of Philladelphia") Bruce Springsteen "The Wrestler".Soyons au moins sur d’une chose, Aronofsky n’aura jamais été meilleur que lorsqu’il cherche à violer l’intimité de personnages torturer, d’une danseuse ballerine à un catcheur, en passant par des héroïnomanes.
Fin de la seconde partie